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marine le pen présidente - Page 2

  • Des Français sont ils résignés à avoir Macron comme Président ?

    C’est ce que j’entends chez certains …de plus en plus nombreux… d’électeurs Fillonistes qui doutent de leur candidat.  

    Les Français ne sont pas résignés, 30 % d'entre eux disent ne pas savoir encore pour qui voter. A mon avis pas mal d’entre eux hésitent encore à dire qu’ils vont voter pour Marine.
    La réalité, c’est que 48 % de l'électorat potentiel de Macron n'est pas sur de son vote pour lui...13 % seulement des votants de MLP sont indécis ...quand à maitre Fillon c'est 44 % de ses électeurs putatifs qui doutent encore de lui ... Fillonistes ou Macronistes ne cherchez plus c'est plié...préparez vous à avoir Marine pour Présidente ou résignez vous selon le cas ... mais vous ne pourrez l’empêcher...

    Francis-claude Neri
    14 04 17

     

  • La France est en train de mourir

    Nous sommes des millions à le penser : la France est en train de mourir.
    Cette mort que nous sentons venir, c’est la mort de quinze siècles d’histoire de France, de plusieurs millénaires de civilisation européenne.
    Car « l’establishment » des mondialistes fait la guerre à notre histoire, il la détruit patiemment, par l’Ecole, par les médias. La haine de nos origines est l’essence de leur construction lentement élaborée.
    Cette guerre ne se fait pas seulement contre le passé, lointain ou récent. Elle se fait chaque jour contre les vivants de 2017.
    Partout, la mondialisation et son idéologie, le mondialisme, frappe. Et leurs victimes ne doivent pas seulement dire merci, mais aussi pardon. Pardon d’être là, pardon d’être Français, pardon d’être blanc, pardon de gêner, pardon de croire que la France est le pays des Français.
    Ces Français qui souffrent sont des millions. Ils sont les victimes immolées dont le sacrifice doit être tu et même enseveli sous les mensonges. Ils sont la France et ils vivent en direct sa disparition.
    Il n’existe pas plus grande victime qu’eux , car il vivent dans un pays ou l’Etat mène une guerre contre eux, un pays ou l’étranger passe avant l’autochtone, un pays ou il lui est dit qu’il est une brute, un égoïste, un raciste et un assassin esclavagiste.
    Cela ne peut pas durer, çà a assez duré ! Un Etat qui fait la guerre aux siens doit être combattu.
    Un Etat qui prend ses ordres à Bruxelles ou à Berlin n’a plus rien de national, il n’est plus légitime, il doit disparaître.
    L’élection de mai et de juin17 nous donne une chance. C’est sans doute la dernière pour que les choses se passent avec le minimum de tension.
    Nous devons nous doter d’un gouvernement et d’une majorité à l’Assemblée nationale qui soit issue du peuple, de ce peuple bafoué et qui ne veut pas mourir, qui veut une nation puissante et pas une société de consommateurs.
    S’il y a assez de Français qui le veulent, c’est à dire une minorité agissante, une avant-garde déterminée, alors la France ne mourra pas, nous la sortirons du tombeau s’il le faut !
    Un peuple mérite ses chefs, et Fillon, Macron et quelques autres, ce n’est pas une punition divine. Ils ne seront pas si nous ne les voulons pas …et nous n’en voulons pas, alors nous sommes prêts à les combattre pour permettre à celle que nous avons choisie d’être notre chef de guerre : Marine !

    Qu’ils se le disent !
    Francis-claude Neri

  • Non, la bête n’est pas morte !

    Elle est blessée et si elle se réfugia ces derniers jours à l’ombre des fourrées pour remettre lentement ses idées et sa réflexion en ordre de marche, c’était pour nourrir son fiel : percluse de douleur, elle va foncer la bête, défoncer les barrières et faire rendre gorge à l’imprudent promeneur perdu dans ses divagations normées et convenues, et privées de tout éclair de bon sens dans la contrition culpabilisante et la soumission la plus abjecte du repenti à tous les espoirs de vie. L’armoire d’Albert Camus est grande ouverte, et le linge malencontreusement déplié. Les spores se réveillent, dans la moiteur de cette petite inhumanité grouillante et prospère. Ils verdissent le linge blanc et propagent de nouveau urbi et orbi, comme l’œuvre d’une malédiction, le croissant de l’éternelle soumission aux faibles et aux laquais selon un rite à l’itération inquiétante qui depuis soixante ans transforme les valises en cercueils.

    Est-ce un grand remplacement ? Non Monsieur Renaud Camus, c’est une épidémie ! Saprophytes – et comment- ça parasite et ça remplace le bon sang ces petites choses là, on n’en vient pas à bout comme ça…
    Ça vous gonfle le bubon ce truc ! Cela dit, la purulence acceptée demeurera toujours celle assumée, et une bonne fièvre, nous nous en persuadons, ne peut être que le petit rhume qui masquera finalement le bubon vert que nous ne saurions voir, tant notre maladie se doit d’être bénigne. Les docteurs nous l’ont dit, nous n’avons rien à craindre, nous ne souffrons de rien et tout va bien dans le meilleur des mondes. Et il arrivera bien un jour où Yersinia pestis redeviendra spores, alors, ils attendront quelques décennies avant de ressusciter leurs petites faux, et on sera avec eux cette fois-ci, coincés dans une pile de linge, en attendant le clairon mobilisateur de la peste verte.

    Aujourd’hui, on appelle « immonde » la bête qui veut seulement vivre et protéger les siens. Quelle drôle d’époque ! Charles De Foucauld se rassasia du désert mais je n’ai pas osé créer mon désert intérieur car sa contemplation m’aurait figé dans le nihilisme le plus mortifère. Il faut donc que je combatte, croise le fer et dénonce cette méchante mélancolie qui finit par nous gagner tous et immobilise les meilleures volontés dans la sidération du « plus rien ne sera plus jamais comme avant », comme si cet « après » n’était pas en fait, la conséquence des « avants » vautrés dans la compromission.

    Finalement, je ne me résignerai pas.

    Patrick Escudie

    17 03 17